La blessure d’abandon n’apparaît pas seulement lorsqu’un enfant a été abandonné physiquement. Elle peut aussi se produire lorsque l’enfant n’a pas été comblé dans ses besoins affectifs, comme l’amour inconditionnel, l’attention ou la reconnaissance. Le sentiment d’abandon n’est pas lié à la durée réelle de la séparation, il est lié au ressenti du manque d’affection de l’enfant, qui n’a pas été comblé. En d’autres termes, la blessure d’abandon peut s’installer comme conséquence d’une carence maternelle ressentie lors de mauvais traitements, d’indifférence, ou autre.
Le sentiment d’abandon est très difficile à guérir, car le fait de le reconnaître, signifierait « juger » consciemment ou inconsciemment ses parents. Nos peurs et notre loyauté envers nos parents nous empêchent, souvent de guérir et de prendre complètement notre vie en main. Ce sentiment d’abandon peut se manifester par des problèmes de santé, de mauvaises relations de couple, de relations difficiles avec ses enfants, de solitude, d’échecs relationnels, entre autres.
Pour guérir la blessure d’abandon, il faut d’abord guérir ses parents à l’intérieur de soi, pas avec eux, ni en leurs présence. Ce processus peut aider à mieux vivre la vie et même à avoir de meilleures relations avec ses parents. Cette approche est valable avec des parents vivants ou décédés.
Depuis quelques années, j’ai développé une procédure basée sur l’enseignement de M. Réal Choinière, pour accompagner les personnes qui désirent guérir la blessure d’abandon.
Ce processus est destiné aux personnes qui ont des problèmes de santé, de vue ou relationnels, dont l’origine remonte à des blessures d’abandon développées à l’enfance.
Cette démarche peut se faire en privé ou en groupe.
Je consulte et j’organise des stages à Ollon et à Genève.