Guérir la blessure d’abandon, c’est possible !

La blessure d’abandon n’apparaît pas seulement lorsqu’un enfant a été abandonné physiquement, elle peut aussi se développer lorsque l’enfant n’a pas été comblé dans ses besoins affectifs comme l’amour inconditionnel, l’attention ou la reconnaissance. Le sentiment d’abandon n’est pas lié à la durée réelle de la séparation. Il est lié au ressenti du manque d’affection que l’enfant a vécu. Elle peut aussi s’installer comme conséquence d’un manque affectif parental ressenti lors de mauvais traitements, de violence sexuelle, d’indifférence, ou autres.

Le sentiment d’abandon est très difficile à guérir, car le seul fait de le reconnaître, pourrait signifier « juger » consciemment ou inconsciemment ses parents. La loyauté envers eux empêche souvent de guérir et de prendre complètement sa vie en main.

Afin de guérir la blessure d’abandon, une méthode utilisant principalement les outils de la Psychokinésiologie enseignée par M. Réal Choinière peut être utilisée.

Quand s’installe-t-elle ?

La blessure d’abandon peut s’installer depuis l’état de fœtus (problème durant la grossesse), à la naissance (lorsque les parents souhaitent avoir une fille et que c’est un garçon ou vice versa), à la naissance d’un frère ou d’une sœur, suite à la séparation de parents, à l’entrée à l’école, au décès d’êtres chers ou lors d’autres circonstances.

Comment l’identifier ?

Elle peut se manifester par :

La dépendance affective insatiable.
Le sentiment d’insécurité permanent.
L’angoisse d’abandon.
La recherche, consciente ou inconsciente, de combler le vide affectif parental, à travers le partenaire, les enfants, le chef ou les amis.
La difficulté à grandir.
La difficulté à être en couple.
La peur extrême de la solitude.
La difficulté à ressentir le bonheur surtout lorsque les conditions sont favorables.
L’état de critique permanent envers soi-même et/ou envers les autres. Très souvent, ces critiques se dirigent de façon inconsciente envers leurs parents.
Faire le rôle de « parent » de ses parents.
Avoir des sentiments d’idolâtrie ou de mépris envers l’un ou les deux parents.
Des problèmes de santé divers en restant victime

Le cercle nuisible

Un des facteurs très importants à considérer est la relation parent-enfant.

La majorité d’entre nous est issue d’une famille dysfonctionnelle. Cela signifie que l’on n’a pas été aimé, vu et reconnu depuis la conception ainsi que tout au long de la vie d’enfant et d’adolescent, comme l’on aurait voulu.

Très souvent, les parents ont aussi eu des blessures d’abandon qui n’ont pas été guéries.

Dans la vie quotidienne, cette situation peut se manifester de la façon suivante :

Si la mère cherche inconsciemment dans son mari, un père, très souvent, son premier fils sera « son homme ». Cette situation peut développer beaucoup de problèmes émotionnels dans la vie d’adulte du fils. Par exemple, il pourrait avoir la sensation de « tromper sa mère » avec sa partenaire, de chercher la femme idéale durant toute sa vie en vain, de chercher une femme pour remplacer sa mère, de chercher l’approbation de sa mère pour toute action, etc. Par contre, si la mère a une fille, celle-ci sera « sa rivale » car elles partageront le « même père ». Cette situation peut se manifester de façon similaire si le mari cherche « une mère » dans sa femme.

Évidemment, cela se passe de façon inconsciente !

J’ai eu en consultation plusieurs personnes qui me témoignaient avoir ressenti une grande jalousie de la part de leur père et/ou de leur mère. Pourtant, il arrivait que leurs parents se soient vantés des exploits d’études ou de travail de leurs enfants à de tierces personnes. Ils en ont déduit que leurs parents agissaient ainsi afin de se valoriser eux-mêmes, mais sans jamais leur exprimer directement leur reconnaissance.

Être adulte

Dans l’enseignement de M. Réal Choinière, on apprend les postulats suivants :

On est venu dans ce monde pour être aimé, vu et reconnu et pour pouvoir ensuite accomplir notre mission de vie.
L’amour seul ne suffit pas, il faut y ajouter des connaissances.
Nous sommes des êtres qui pensent, qui ressentent et qui agissent.
Tout part d’une pensée. Nos pensées et nos sentiments peuvent nous guérir ou nous rendre malades.
Lorsqu’on a décidé de venir dans ce monde, on s’est donné 4 conditions : on choisit sa culture (valable aussi pour les enfants adoptés), ses parents, sa fratrie (nombre d’enfants) ainsi que son tempérament.
Devenir adulte signifie : prendre conscience que nos pensées, nos sentiments et nos actions ont une influence directe sur notre propre vie, sur celle de nos proches et sur l’humanité entière.

La question qui se pose est : est-ce que nous-mêmes ou nos parents avons été adultes lorsque nous sommes devenus parents ?

Pour expliquer les actions des adultes, on peut observer dans une personne deux parties : une partie affective et une partie cognitive. Très souvent, ces deux parties n’ont pas « le même âge » physique que la personne. En effet, la partie affective peut rester à l’âge des blessures. Par exemple, on peut devenir parent avec un âge affectif de 10 ans (ou moins que 18 ans) dans un corps physique de 30 ans. Dans ce cas-là, cela peut avoir comme conséquence un manque de maturité, de complicité ou de lien parent-enfant sans que le parent ne s’en rende compte.

Quoi faire ?

Face à l’abandon, l’enfant peut développer deux comportements principaux :

A : vivre à l’intérieur de soi avec une grande autonomie, où tout est possible dans sa tête.

B : vivre avec son entourage, mettant de côté son être véritable et son autonomie.

À l’âge adulte, on est censé mettre ces deux comportements ensemble. Malheureusement, cela n’est pas toujours le cas. Par exemple, à l’intérieur de soi, on se sent capable de tout faire, mais dans les faits, on n’arrive pas à accomplir ce que l’on désire.

Pour guérir la blessure d’abandon, il est très important d’abord de guérir ses parents à l’intérieur de soi et non pas avec eux ni en leur présence. Cela peut se faire avec des parents vivants ou décédés. Ce processus n’a pas par but de « juger » ou de « condamner » les parents, cela sert uniquement à valider les qualités et les forces de vie que l’enfant a développé face aux parents ou face aux personnes qui se sont occupées de lui. Un des bénéfices de la thérapie est que la relation avec les parents va changer positivement. Si les parents sont décédés, on peut retrouver la paix avec eux.

Comment s’en sortir ?

Le processus comprend :

Prendre conscience des effets nuisibles de la blessure dans le présent.
Trouver les croyances négatives liées à la blessure.
Trouver un ou plusieurs événements difficiles durant l’enfance.
Suivre un protocole ciblé afin de connaître avec objectivité les raisons du comportement des parents.
Rencontre entre « l’enfant intérieur » de l’adulte et ses parents, pour qu’il puisse exprimer sa souffrance de l’époque.
Rencontre entre l’adulte et « l’enfant intérieur de l’adulte » au présent, afin de valider sa souffrance, ses qualités et ses forces de vie que l’enfant a pu développer grâce aux comportements des parents de l’époque.
Dialogue des parents face à l’adulte afin d’exprimer ses regrets ou expliquer les raisons de leurs comportements. Cela sert également à donner des messages ciblés qui n’ont pas pu être exprimés à l’époque.
Changer les croyances négatives en des croyances positives.

Techniques utilisées

Le processus thérapeutique est basé sur plusieurs méthodes holistiques :

La Psychokinésiologie, selon M. Réal Choinière, dont les outils les plus importants sont :

Passer de l’observation ordinaire à l’observation extraordinaire afin de récolter l’information du passé et du présent, qui soit négatif ou positif.
Le test musculaire afin de trouver les événements du passé ainsi que pour tester les croyances.
La rencontre avec l’enfant intérieur afin de lui exprimer de la reconnaissance et de la tendresse.
Les dualités, pour comprendre les comportements des parents ainsi que de soi-même.

L’hypnose afin de travailler directement avec l’inconscient en différentes étapes.
La méthode Silva afin de maîtriser ses pensées et d’être dans l’état « alpha » à différentes étapes.
Le mouvement oculaire bilatéral, afin « d’ancrer » profondément les croyances positives et les résultats du processus

Quels résultats peut-on obtenir ?

Avec une thérapie ciblée et un vrai engagement de la personne, on peut :

Augmenter son estime de soi. Expérimenter la reconnaissance, l’admiration et l’amour pour soi. Se libérer de l’opinion des autres.
Arrêter de chercher à combler le vide parental, surtout avec son partenaire ou ses proches. Reprendre une vraie vie de couple, se mettre en couple ou trouver la bonne personne.
Améliorer sa relation avec les autres, avec ses parents, famille, etc.
Si la personne a des enfants, elle peut les aider à changer leurs croyances en changeant d’abord ses propres croyances.
Devenir un vrai adulte afin de prendre sa vie en main.
Trouver la paix intérieure.